La fabrication additive par fusion d’un lit de poudre fait partie des technologies prometteuses dans le domaine de l’impression 3D. Elle se présente comme une technologie de rupture pour l’industrie avec un fort potentiel de complexification géométrique de pièces techniques. Par ailleurs, cette méthode permet de conférer de nouvelles propriétés ou fonctions aux pièces réalisées.
Il y a donc un intérêt marqué de la part des secteurs de pointe comme l’aérospatial, l’aéronautique ou le médical pour repousser les limites atteintes par les techniques plus traditionnelles comme l’usinage ou l’injection.
Cependant, l’état de surface des pièces générées par l’impression 3D présente un aspect rugueux qui peut impacter la fonction ou l’apparence de la pièce. En sortie de machine, les pièces issues des techniques additives sont plutôt rugueuses (de 5 à 25 µm Ra). En outre, elles présentent en surface des particules collées susceptibles de se décrocher lors de l’utilisation de la pièce ainsi que des petites aspérités qui agissent souvent comme des amorces de rupture ou encore des puits de produits corrosifs. Ces différents défauts peuvent entrainer l’endommagement de la pièce.
Pour répondre à ces challenges techniques, différentes technologies de post-traitement de finition de surface, via des méthodes soustractives ou additives, ainsi que leurs combinaisons ont été évaluées.