Les augmentations de prix viennent d'être envoyées et d'autres suivront
Les métaux tels que l'aluminium, le zinc et le fer fluctuent énormément, mais les matières plastiques et les revêtements ont également connu une hausse inhabituelle. Ce que l'on pensait à l'origine être un phénomène COVID "temporaire" pourrait maintenant conduire à une récession économique. Il y a un risque que nous sous-estimions largement l'impact économique de la guerre en Ukraine. Nous traversons une crise de l'énergie et des matières premières, à laquelle s'ajoutent des problèmes dans les chaînes logistiques. De plus, le chaos règne sur les marchés de l'acier et de l'aluminium en ce qui concerne la production de produits semi-finis. L'affranchissement du gaz et du pétrole en provenance de Russie affectera la chaîne d'approvisionnement directe et indirecte qui comprend la plupart des entreprises de revêtement.
Mais comment faire face à cette situation en tant qu'entrepreneur ? La VOM reçoit de plus en plus souvent des questions sur la façon dont les collègues du secteur font face à ces augmentations de prix. Que fait le concurrent ? Bien que nous ne puissions pas donner de réponse définitive à cette question, nous constatons que les entrepreneurs permettent à leurs prix d'augmenter sans se faire exclure du marché. Il est également certain que les marges seront réduites. Nos conseils :
CONSEIL 1 : Vérifiez ce qui est contractuellement possible. Le prix peut-il être ajusté au moment de la livraison ?
La possibilité de répercuter la hausse des prix des matières premières et de l'énergie dépend également du type de contrat. Les contrats à long terme contiennent souvent des clauses selon lesquelles le prix d'un produit final est ajusté à la hausse ou à la baisse en fonction du moment de la livraison. Prenez un pont qui doit être livré pour avril 2022. Le fournisseur ne voudra jamais assumer entièrement le risque d'une éventuelle augmentation du prix de l'acier. À l'autre extrémité, vous avez des contrats où les taux sont très flexibles et ajustés sur une base quotidienne ou hebdomadaire. Entre les deux, on trouve les contrats à court terme de quelques mois, où les prix sont vraiment fixes. Les développeurs de projets dans le secteur de la construction sont un exemple de ce dernier groupe. Les entrepreneurs aiment avoir un prix fixe pour leur projet de construction. Le délai de livraison après la commande est de plus en plus long en raison de diverses pénuries, mais la validité de l'offre est de plus en plus courte, de 1 mois à même quelques semaines.
CONSEIL 2. Prévoyez dans vos conditions générales des dispositions permettant de réviser les prix pendant la durée du contrat.
Protégez-vous contre les demandes de dommages-intérêts des clients en incluant une disposition dans vos conditions générales. Examinez la possibilité d'augmenter les prix déjà convenus. Veuillez noter qu'une indexation annuelle basée sur l'augmentation des prix des matières premières et de l'énergie doit toujours être limitée aux paramètres du prix qui se rapporte effectivement à l'achat de ces matières premières. Il est donc très difficile de l'intégrer dans une clause fixe. Ce que vous pouvez faire, c'est inclure une clause dans une offre qui vous permet d'ajuster le prix si le prix des matières premières devait soudainement augmenter fortement. Mais même dans ce cas, vous devez faire dépendre cette augmentation de prix de paramètres concrets.
CONSEIL 3. Choisissez des solutions techniques durables qui ont un effet à court et à long terme.
Les membres de la VOM et principalement les fournisseurs s'efforcent de proposer des matériaux et des installations économes en énergie et en coûts. Toutefois, cela exige un état d'esprit différent et une autre façon de travailler. Au début du mois d'octobre, VOM et l'association ION organiseront un événement de réseautage au Benelux sur ce thème.